Les maisons des parents
En vingt-deux ans, la Fondation a consacré 1,6 million d’euros au financement de maisons de parents. Ces structures sont essentielles au bien-être des enfants hospitalisés puisqu’elles accueillent leurs parents à proximité immédiate des hôpitaux afin qu’ils puissent passer le plus de temps possible à leur chevet.
Dix-sept maisons de parents ont ainsi été rénovées ou créées avec l’aide de la Fondation : Les maisons Saint-Jean à l’hôpital Necker à Paris, au CHU de Bordeaux, au CHU de Nantes et au CH Lyon Sud ; La Maison du Petit Monde aux Hospices Civils de Lyon ; La Maison du Figuier au CHU d’Angers ; La Maison du Bonheur au CHU de Nice ; Les maisons d’accueil du CHU de Bicêtre, de l’hôpital de Margency et du CHU de Lille ; La Maison du Sacré Coeur au CH de Bastia ; La maison des parents de l’hôpital de Bullion et du CHU d’Orléans ; La maison d’accueil La Pelouse au CHU de Bordeaux ; La maison des parents de l’hôpital des enfants de Reims, du CH de Saint-Brieuc et de l’Hôpital des Enfants de Nancy.
Laboratoires de recherche médicale
Depuis plus de vingt ans, la Fondation soutient trois laboratoires de recherche médicale menant des travaux spécifiques portant sur les pathologies infantiles, afin de mieux soigner les enfants malades.
Laboratoire Inserm 1151 rattaché à l’Hôpital Necker - Enfants Malades à Paris, dirigé par Jean-Claude Weill, Professeur émérite d’immunologie. Axé sur la recherche fondamentale, il étudie les bases moléculaires de la mémoire immunitaire, non seulement dans le cas de la vaccination, mais aussi dans celui des maladies autoimmunes qui frappent souvent les très jeunes enfants. Son lien avec l’Hôpital Necker lui permet de garder un pied dans le concret, aux côtés des nombreux enfants hospitalisés pour maladies génétiques.
Laboratoire Inserm 1163 intégré dans l’Institut Imagine des maladies génétiques de l’enfant à Paris, également rattaché à l’Hôpital Necker - Enfants Malades, dirigé par le Dr Nadine Cerf-Bensussan. Ses travaux s’intéressent à la barrière intestinale et les maladies provoquées par son dysfonctionnement. Ils ont contribué à élucider le mécanisme de la maladie coeliaque, définir des outils diagnostiques utilisés en clinique et proposer des thérapeutiques. Ce travail a été récompensé par le Prix Recherche de l’Inserm en 2014 et le prix Maki de l’Université de Tampere (Finlande) en 2018. Un second axe initié en 2002 s’intéresse aux interactions avec le microbiote intestinal, et l’identification inattendue d’une bactérie indispensable pour stimuler la barrière immune intestinale, avec pour projet de transformer cette bactérie en plateforme vaccinale contre les infections bactériennes intestinales qui font des ravages sur les enfants dans les pays en voie de développement.
Laboratoire Inserm 1141 rattaché à l’Hôpital pédiatrique Robert Debré à Paris, dirigé par le Professeur Pierre Gressens. Il étudie les pathologies neurologiques, parfois très sévères, des enfants prématurés. La prématurité, en constante augmentation dans les pays développés, est la cause la plus fréquente de décès et d’invalidité chez les enfants de moins de 5 ans. Elle a un coût émotionnel et financier incommensurable pour les personnes, les familles et la société. Il n’existe à ce jour aucun traitement pour prévenir ou atténuer les déficits de ces enfants. Ce laboratoire a contribué ces dernières années à la meilleure compréhension des mécanismes de lésion cérébrale périnatale, ainsi qu’à la conception de stratégies potentielles de neuroprotection.
